Affichage de classe (conscience phonologique)

Voici une poule pour démêler le b,d,p,q...




Avoir la face comme un oeuf de dinde

Voila une nouvelle expression québécoise utile à savoir…

J



Expressions avec le mot "fleur"


Voilà une image que j'ai trouvé sur pinterest et que j'aime la partager avec vous.
Commençons notre journée avec de belles expressions... 

fleur:

La méthode directe



L’inefficacité des méthodes antérieures (méthode traditionnelle ou grammaire-traduction, la méthode des séries…), l’évolution des besoins d’apprentissages des langues étrangères, ainsi que les besoins sociaux mis à jour par la révolution industrielle ont abouti au développement d’un nouvel objectif, celui de la maîtrise effective de la langue comme instrument de communication.
Répandue en France et en Allemagne à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, la méthode directe - apparue officiellement en 1901 - résulte d’une évolution interne de la méthode traditionnelle. Cette méthode trouve sa place dans le mouvement de réforme contre la grammaire –traduction. Ainsi, elle refuse de passer par la traduction et se donne pour objectif le perfectionnement de la langue d’enseigner sans recours à la langue maternelle. Cette méthode permet d’enseigner une L2 à des classes qui n’ont pas de L1 commune, et même sans que le maître ne connaisse cette L1.
Cette méthode sollicite la vue, l’ouïe et les mouvements corporels, c’est pour cela qu’elle est qualifiée d’ « active » puisqu’elle conçoit des activités d’apprentissage engageant le corps et l’esprit de l’étudiant. La méthode directe exige beaucoup à l’enseignant, qui même s’il s’appuie sur un manuel, doit être motivé et engagé dans son enseignement. A vrai dire, il doit retenir les mots et les structures de phrases déjà introduits, et les réutiliser afin d’expliquer les mots nouveaux.
Le principe de base qui définit la méthode directe l’utilisation de la L2 dans la classe dès la première leçon en s’interdisant le recours à la langue maternelle ou à la traduction. Cette méthode se base sur les fondements du processus d’apprentissage direct, en particulier :
-          L’acquisition des mots étrangers sans avoir recours à leurs équivalents français. Les étudiants apprennent le vocabulaire et les mots de base à l’aide des supports non-verbaux comme les images, mimiques… Cette méthode part « du concret à l’abstrait, du simple au complexe, du particulier au général ». La première étape, celle des « mots concrets, c’est-à-dire se référant à des réalités qu’on peut montrer ou mimer, est nécessairement orale et met en jeu le corps, dans des activités qui imitent les échanges naturels mais qui restent très artificielles ». Ensuite, l’enseignant passe aux réalités qui ne sont plus présentes dans la classe ou qu’il est difficile de les mimer. Dans cette étape, il utilise les mots appris antérieurement afin de préciser le sens sans recours à la L1. L’objectif de cette caractéristique est que l’apprenant pense en langue étrangère le plus tôt possible.
-          L’usage de la langue orale sans recours à la forme écrite. Ainsi, l’accent est mis sur la « pratique », autrement dit le but est de savoir utiliser la langue en situations réelles à l’aide des gestes, des mimiques, des dessins ou de images authentiques. La prédominance de l’oral conduit à poser le problème de ce qui sera appeler plus tard le passage à l’écrit. En effet, dans cette méthode l’écrit est considéré comme auxiliaire de l’oral (dictée, questions sur des textes etc.) et l’oral se révèle comme étant le vecteur de la transmission. Ainsi, une importance particulière est accordée à la prononciation et la forme écrite est considérée comme une langue orale « scripturée ».
-          L’enseignement de la grammaire étrangère se fait d’une manière inductive et implicite. L’apprenant est conduit à induire les règles qui ne peuvent être explicitées ni dans la langue maternelle ni dans la langue étrangère.
-          La prise en compte les besoins et les capacités des élèves. l’enseignant commence par enseigner ce qui est de base (vocabulaire, grammaire, prononciation). De cette façon, la progression part du connu pour aller vers l’inconnu, du plus simple au plus compliqué et du plus concret au plus abstrait.
Dans cette méthode, l’apprenant est emmené à penser dans la langue étrangère (L2).  Il doit participer de façon active, répondre aux questions de l’enseignant, lire à haute voix et poser des questions. Quant à l’enseignant, il ne traduit pas et n’explique pas. Il dirige les activités de la classe mais laisse une certaine initiative à l’apprenant. En ce qui concerne le manuel, il occupe une place secondaire par rapport à l’enseignant. Le contenu du manuel est basé sur des situations ou des discussions, autrement dit, le vocabulaire est le vocabulaire de tous les jours.
La théorie psychologique sous-jacente de cette méthode est l’associationnisme, c. à. dire l’association entre la forme linguistique et la signification à transmettre (association de la forme et du sens).
En conclusion, la méthode directe comporte peu de rigueur et ne repose pas sur des principes méthodologiques clairement identifiés. Enfin, le rejet systématique de L1 ou de la traduction, mène l’élève à traduire dans sa tête sans qu’il ne puisse avoir la possibilité de vérifier l’exactitude de sa traduction.
Malgré la courte durée de son utilisation (pendant une vingtaine d’années), cette méthode a été considérée par C. Puren comme la première méthodologie spécifique à l’enseignement des langues vivantes étrangères.



Les terminaisons de l'imparfait


Voici un podcast sur les terminaisons de l'imparfait.